La dépression est un trouble très répandu. Il affecte des personnes de tous les âges, de tous les milieux et de tous les styles de vie… L’OMS (Organisation mondiale pour la Santé) rapporte que les troubles dépressifs représentent le 1er facteur de morbidité et d’incapacité sur le plan mondial. La dépression n’est pas un trouble de santé à prendre à la légère.

La dépression est caractérisée par des épisodes de baisse d‘humeur (tristesse) accompagnée d’une faible estime de soi et d’une perte de plaisir ou d’intérêt dans des activités habituellement ressenties comme agréables par l’individu.

La dépression est une condition handicapante qui peut retentir sur le sommeil, l’alimentation et la santé en général avec notamment un risque de suicide dans les cas les plus graves, ainsi que sur la famille, le milieu professionnel.

Les causes de la dépression peuvent être de natures multiples incluant des facteurs biologiques, psychosociaux et/ou environnementaux.

Etre en dépression c’est ressentir une humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, c’est avoir moins de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités. Par moments, la dépression est accompagnée de perte ou gain de poids significatif. Le sommeil est perturbé : Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.

Certaines personnes deviennent particulièrement agitées ou lentes sur le plan psychomoteur. Aller au travail, à l’université, faire des tâches ménagères est compliqué, et la fatigue et la perte d’énergie prennent le dessus.

Les personnes en phase de dépression perdent la confiance qu’elles ont en elles-mêmes, et un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive est fort présent.

Au travail, en réunion, ou lors de l’apprentissage, la tache devient compliquée, une diminution de l'aptitude à penser et à se concentrer est récurrente.

Lorsque la dépression est sévère ou non traitée des pensées de mort   et des idées suicidaires sont récurrentes.

Tous ces symptômes induisent une souffrance cliniquement significative et une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants comme la famille et le couple.

La psychothérapie est un des traitements possibles de la dépression.

La psychothérapie est fondée principalement sur une écoute bienveillante, une analyse de l’histoire du sujet dans son intégralité avec un sentiment d’empathie et sans aucun jugement. Il importe de rappeler que le psychothérapeute est soumis au secret professionnel.

Ces fondements de bases permettent une expression libre du vécu et du ressenti de la personne sans crainte d’être jugé. Car être en « Dépression «, terme contraire de « l’expression ».  L’énergie vitale est enfermée. La colère « expression de la frustration, du manque, de la blessure », est alors réprimée. Le sujet a besoin de pouvoir exprimer son mal être sans crainte d’être jugé. A ce titre plus la colère « s’exprime », plus la « déprime « s’allège. »

En psychothérapie, aucun sujet n’est tabou. Le cadre est sécurisant et permet à la personne de relater sa souffrance en profondeur et de pouvoir percevoir autrement, aborder sa problématique avec un nouveau regard, trouver des perspectives nouvelles.


La peur et l’angoisse sont des réactions humaines universelles. Tout au long de la vie, et dans la plupart des cas, elles jouent un rôle adaptatif parfois essentiel à la suivre.

Dans certains cas, ces réactions deviennent extrêmes, autant par leur fréquence que par leur intensité, et elles entravent alors l’adaptation de l’individu au lieu de les favoriser.   Les troubles qui en résultent sont très différents les uns des autres, mais sont tous caractérisés par des sentiments intenses et persistants d’anxiété.

Dès le plus jeune âge, chaque être humain est prédisposé à craindre certains objets et certaines situations qui pourraient lui faire du mal et à les éviter. L’anxiété qui s’exprime au travers de sentiments parfois intenses de peur et d’angoisse est une réaction universelle face aux objets ou aux situations qui présentent une menace ou un danger réels ou imaginaires (ex : peur des serpents).

La peur et l’angoisse sont étroitement liées. Lorsqu’elles sont extrêmes, ces réactions multiples sont   envahissantes : elles perturbent le comportement, l’attention, les pensées, l’imagination, les émotions ainsi que le corps, et ses sensations.

Etre anxieux c’est ressentir des sentiments intenses et persistants d’anxiété.

Ceci provoque souvent une détresse extrême qui ne provient pas d’un danger réel ou imminent. On est angoissé sans savoir pour autant pourquoi.

On ne peut non plus être calmé par des gestes rassurants ou par un appel à la raison ou à l’évidence. Les discours moralisateurs des amis et de la famille ne sont pas efficaces.

Sur le plan émotionnel : Des sentiments extrêmes de peur, d’angoisse, de faiblesse, d’impuissance et de désespoir.  Ceux-ci sont souvent accompagnés d’un manque d’assurance et d’estime de soi.

Au niveau mental : L’attention « captive » tout ce qui peut arriver dans l’avenir de négatif. L’anticipation est anxieuse et pessimiste.

On retrouve des idées fausses du danger, des ruminations souvent épuisantes.

Au niveau Corporel : Une tension, une agitation générale ou un calme inhabituel, trop de gestes de protection.

Par moments lorsque l’anxiété augmente, la respiration devient rapide, le rythme cardiaque s’accélère ou devient irrégulier, et la transpiration est excessive.

Sur le plan comportemental : le sujet évite et fuit les situations qu’il estime être à risque, il refuse de prendre des risques, mêmes mesurés.

La psychothérapie englobe une phase préliminaire de connaissance de               l’histoire du patient, puis s’ensuit la phase principale d’analyse de la situation actuelle que vit le patient et qui le stress. Celle-ci s’articule autour de l’environnement social, professionnel, des croyances, et émotions ressenties. La Thérapie Comportementale et Cognitive vise à apprendre au patient à modifier certaines de ses pensées de manière à influencer positivement son comportement. Il importe de saisir que la manière avec laquelle les pensées sont   interprétées conditionnent les façons d’être d’agir, et de ressentir. La thérapie cherche à ce que le patient modifie par lui-même les croyances et interprétations qui sont à l’origine de son anxiété et de ses peurs.

Le patient est invité à réaliser un certain nombre d’exercices. Ceux-ci se font en premier par le biais de l’imagination, puis par des mises en situation réelles. Ces dernières étant   une véritable source de rétablissement.

 

La phobie spécifique se caractérise par une peur prononcée et persistante d’un objet particulier ou d’une situation isolée qui, objectivement, ne représente pas un danger réel pour la personne.

La présence du stimulus phobogène provoque dans la plupart des cas une réaction immédiate et prévisible : tension et anxiété manifestes, agitation et/ ou symptômes somatiques multiples sont toujours présents et déclenchent parfois une attaque de panique.

Lorsqu’un tel paroxysme n’est pas atteint, le patient qui souffre de phobie se fige ou s’agrippe (p. ex, à un proche), ou cherche à s’enfuir s’il le peut, ou se force à maitriser sa peur dans un inconfort évident. Certains pleurent, crient ou font des crises de colère.

Quand le sujet n’est pas directement confronté à ce qu’il craint, il s’en préoccupe parfois au point d’être hyper vigilant, surtout s’il croit qu’il pourrait subitement devoir y faire face paradoxalement, il est toujours plus ou moins aux aguets, appréhendant ce qu’il redoute afin de l’éviter à tout prix. Ainsi, la source de son anxiété peut, avec le temps, occuper une partie importante de sa journée et mobiliser ses ressources psychologiques au détriment de son fonctionnement adaptatif.

Lorsque le sujet souffre de phobie, il évite de manière marquée l’objet ou la situation qui lui fait peur.

Une détresse émotionnelle significative due aux symptômes et à l’évitement, avec conscience du caractère excessif ou irraisonné de ces derniers est présente.

Ces symptômes surviennent exclusivement dans les situations redoutées ou quand le sujet pense à ces situations.

La phobie sociale se caractérise par une peur prononcée et persistante d’être évalué négativement, d’être embarrassé où d’agir de façon inappropriée. Les sujets qui en sont atteints craignent d’être considérés comme incompétents, faibles ou stupides, et de se savoir critiqués ou rejetés. Ils maintiennent des contacts satisfaisants avec leur entourage immédiat, comme les membres de la famille et parfois un ou deux collègues qu’ils connaissent bien.

Cependant, leurs craintes irréalistes les poussent toujours à éviter de nombreuses situations ou à essayer de passer inaperçus. Ils interprètent leur retrait social et leur habitudes d’évitement comme des mesures nécessaires pour se protéger du jugement négatif qu’ils redoutent, ne se rendant souvent pas compte ou minimisant le fait que leur comportement invite évidemment un tel jugement. Dans bien des cas, le fait qu’ils aient honte de leurs propres difficultés ne fait qu’aggraver les choses.

Le sujet qui souffre de phobie sociale redoute les situations sociales dans lesquelles il pourrait être interpellé ou dans lesquelles ses compétences pourraient être évaluées : par exemple, il évite de donner son point de vue lors d’une réunion, avec d’autres collègues, surtout s’ils sont nombreux, et craint de devoir répondre à une question en présence de personnes étrangères, bien qu’il soit capable de le faire.

Une phobie sociale provoque très souvent une détresse extrême qui ne correspond pas à un danger objectif et conduit à un évitement persistant et parfois généralisé. Les patients reconnaissent la nature extrême et irrationnelle de leur phobie.

Nous retrouvons de l’anxiété persistante, dans des situations sociales ou le sujet est exposé à des personnes non familières, y compris des personnes de son âge, se manifestant par un comportement d’évitement social.

La personne est gênée, embarrassée, ou se fait trop de soucis concernant le caractère approprié de son comportement quand elle se trouve en relation avec des personnes inconnues.

Ceci entraine une restriction de ces dernières, les situations sociales nouvelles ou imposées provoquent une gêne ou un désarroi marqué, avec crise de larmes, absence de parole spontanée, et ou retrait de la situation sociale.

L’adulte entretient pour autant des relations sociales satisfaisantes avec des personnes connues (les membres de sa famille ou des camarades qu’il connait bien).

La psychothérapie des phobies diffère d’une phobie à une autre. Nous citerons ici les grands axes du traitement.

L’approche thérapeutique permet de travailler l’angoisse à l’origine des phobies, de mettre la lumière sur les associations qui ont été enregistrées dans le cerveau, de prendre conscience des évitements mis en place.

La psychothérapie permet une meilleure gestion des émotions et anticipations anxieuses. Par le biais  de cette gestion émotionnelle, de l’exposition graduelle,  et par la restructuration cognitive de système de pensée dysfonctionnelle, la personne  se déconditionne de ses peurs et phobies.

Le trouble obsessionnel-compulsif (ou TOC) présente de nombreuses facettes cliniques particulièrement complexes dont on parle souvent au pluriel (les TOC plutôt que le TOC). Les sujets qui sont atteints de TOC présentent des obsessions et/ ou des compulsions récurrentes et intrusives qui sont cause de détresse parfois extrême et qui interfèrent de façon significative avec leur fonctionnement adaptatif.

Les obsessions sont des pensées ou des impulsions étrangères que le sujet reconnait lui appartenir, mais qu’il ne peut pas se « sortir de la tête ». Elles se présentent sous forme d’idées, d’images ou de besoins immédiats et irrésistibles qui reflètent habituellement une peur irrationnelle ou un thème affectivement chargé, souvent de nature sexuelle, agressive ou religieuse.

Le sujet a peur, par exemple, par une idée comme celle d’être atteint d’une maladie fatale qui devient la source de ruminations constantes, ou il est obsédé par une image qui lui revient sans cesse à l’esprit, ou encore rongé par un doute tenace comme celui de ne pas avoir accompli une certaine tache de façon absolument « parfaite ». C’est le cas, par exemple, de certains rituels de propreté, de rangement et de vérification. Les obsessions sont toujours extrêmes, elles ne reflètent pas simplement un souci légitime qui peut être maitrisé par un appel à la raison ou à l’évidence.   

Les compulsions sont des actes répétitifs qui ne sont pas en soi une source de satisfaction, leur but est uniquement de diminuer ou d’éviter l’anxiété et la détresse occasionnées par les obsessions. Comme leur nom l’indique, les compulsions poussent le sujet à agir d’une manière particulière qui va généralement à l’encontre de sa volonté.

Les compulsions de lavage sont les plus fréquentes à tout âge, bien qu’un nombre important de patient présentent aussi des compulsions qui les obligent à arranger certains objets de façon particulière, à compter de manière répétitive, ou à accomplir une série de gestes ou de mouvements dans un ordre particulier.

Les compulsions peuvent être en rapport avec les obsessions qui les provoquent : un sujet, peut par exemple, justifier un rituel de lavage compulsif par une crainte démesurée de la contamination. Ce n’est pas nécessairement le cas cependant : ainsi, un individu peut se toucher certaines parties du corps dans un ordre déterminé afin de « chasser » une peur obsessionnelle de faire du mal à autrui.

Les compulsions peuvent aussi être de nature expiatoire, comme lorsque la personne se dit obligée de compter ou de prier d’une certaine manière pour se faire pardonner une pensée blasphématoire qui l’obsède.

 Les compulsions doivent être exécutées exactement de la même manière, faute de quoi elles sont inévitablement répétées jusqu’à qu’elles soient « parfaites ».

En résumé, les obsessions ne sont pas simplement des soucis réalistes mais exagérés, ce sont des pensées ou des impulsions irrésistibles, contraignantes et persistantes. Et les compulsions qu’elles entrainent n’ont aucun but adaptatif si ce n’est celui de conduire à une réduction passagère de l’anxiété obsessionnelle. Ainsi, les TOC perturbent, parfois gravement, le comportement et sont toujours associés à des symptômes d’anxiété.   

La présence d’obsessions ou compulsions (ou les deux), présentes presque tous les jours.

Les obsessions (pensées, idées ou représentations) et les compulsions (comportements) ont en commun les caractéristiques suivantes :

Le sujet reconnait qu’elles sont le produit de ses propres pensées, et qu’elles ne sont pas imposées par des personnes ou d’autres influences extérieures.

Elles sont répétitives et désagréables, et au moins l’une des obsessions ou compulsions est ressentie comme exagérée ou absurde.

Le sujet ne tire aucun plaisir d’une pensée obsessionnelle ou d’un compulsif.

Les obsessions ou compulsions sont à l’origine de sentiments de détresse ou interfèrent avec le fonctionnement social ou individuel du sujet, habituellement en entrainant une perte de temps.

Le traitement englobe en moyenne dix étapes. Une première étape d’évaluation détaillée. Une rencontre avec les membres de la famille est souhaitable.

La seconde étape est celle de l’information au patient. Il est essentiel avant le début du traitement de bien comprendre le fonctionnement de ses pensées intrusives et comment cela interfère avec ses comportements. Par ailleurs le patient apprend à faire des liens entre la souffrance qu’il ressent, et l’interprétation qu’il fait de ses pensées.

Le patient apprend en thérapie à modifier l’interprétation, le psychothérapeute utilise entre autres la restructuration cognitive.

Certaines techniques sont aussi utilisées comme l’exposition en imagination (scénarios) et l’exposition graduée in vivo.

La psychothérapie permet de traiter les pensées et comportements obsessionnels.  Ceci apporte au patient un gain de temps, améliore sa qualité́ de vie. 

Le trouble panique se caractérise par des attaques de panique soudaines, inattendues et récurrentes qui surviennent dans des situations diverses et qui ne peuvent pas être expliquées par une menace vitale, ou une maladie. Ces attaques d’anxiété sont limitées dans le temps et brutales : elles atteignent leur paroxysme en quelques minutes puis diminuent rapidement d’intensité.

Leur nature souvent extrême provoque une crainte persistante que d’autres attaques semblables ou plus graves surviennent à l’improviste.

Le sujet se soucie des conséquences néfastes que ces attaques pourraient avoir pour sa santé physique ou psychique.

Il est à l’affut de tout signe, même anodin, qui pourrait annoncer une nouvelle attaque (p. ex, des sensations somatiques telles que la transpiration, un tremblement ou une douleur).

Le sujet qui souffre du trouble de panique a tendance à vivre des « Attaques de panique »   récurrentes, souvent spontanées.  Celles-ci surviennent en dehors de circonstances impliquant des efforts physiques importants, un danger, ou un risque vital.

Cette attaque de panique se caractérise par le fait qu’elle survienne brutalement pendant un épisode bien délimité avec crainte ou et gêne intenses.

Elle dure quelques minutes et s’accompagne de palpitation ou accélérations du rythme cardiaque (tachycardie), de transpiration, de tremblement ou secousses musculaires.

La bouche peut devenir sèche, la respiration difficile, avec une sensation d’étranglement, une gêne ou douleur thoracique.

Par moments l’attaque de panique s’accompagne de nausée ou gêne abdominale (par exemple estomac qui « se tord » ou « se noue »).

Certains sujets ressentent des sensations d’étourdissements, de faiblesse, d’instabilité ou de « tête vide ». Une Impression que les objets ne sont pas réels (déréalisation), ou que l’on n’est soi-même « pas vraiment là » ou « à distance » (dépersonnalisation).

Lors de ces attaques la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, ou de s’évanouir et la peur de mourir prédominent.

La nature soudaine et généralement extrême des attaques de panique conduit les personnes qui en sont atteintes à anticiper une nouvelle attaque et à se préoccuper de symptômes anodins qui pourraient l’annoncer.

 De plus, l’agitation extrême, que peut provoquer une attaque et les sensations somatiques qui y sont liées donnent souvent lieu à des interprétations alarmantes concernant la santé physique ou mentale.

 Certains sujets redoutent que ces sensations reflètent la présence d’une maladie grave, voir fatale. D’autres personnes craignent de perdre le contrôle de leurs facultés. « Si ça continue, je vais devoir aller à l’hôpital ».

Lorsqu’elles persistent, et qu’elles ne sont pas traitées, les attaques de panique conduisent à des comportements d’évitement de plus en plus prononcés et peuvent rendre le trouble particulièrement grave.

Elle se fait par divers techniques qui viennent compléter les entretiens cliniques, les diverses analyses cognitives, et émotionnelles. Après avoir appris à bien définir les sensations qui peuvent précéder une crise de panique.

Le patient apprend à déceler l’hyperventilation, mais aussi le contrôle respiratoire. L’objectif étant, de neutraliser rapidement les émotions ressenties lors de la crise de panique, et briser le cercle vicieux de l’angoisse en apprenant à contrôler sa panique.

L’état de stress post-traumatique est trouble anxieux qui survient à la suite d’un événement ou d’une situation traumatique extrême. Ce traumatisme peut toucher le sujet   directement (p. ex, menaces de mort, abus sexuels, viol) ou atteindre une personne qui lui proche (p. ex, agression d’un membre de la famille). Il peut aussi être provoqué par une catastrophe naturelle, ou par d’autres violences. Le facteur de stress provoque des sentiments intenses de peur, d’horreur et d’impuissance. Le sujet traumatisé tend à se remémorer de manière persistante l’événement traumatique.

Les personnes ayant subi un stress traumatisant, ont été confrontées de manière   brève ou prolongée à une situation ou un événement stressant exceptionnellement menaçant ou catastrophique, qui provoquerait des symptômes évidents de détresse chez la plupart des individus.

Le facteur de stress est alors constamment remémoré ou « revécu », comme en témoigne la présence de reviviscences envahissantes (« flashbacks »), de souvenirs intenses, de rêves répétitifs, ou d’un sentiment de détresse quand le sujet est exposé à des situations ressemblant au facteur de stress.

La personne traumatisée tend à être dans l’évitement. Certaines personnes se sentent dans l’incapacité, partielle ou complète, de se rappeler des aspects importants de la période d’exposition au facteur de stress.

Le sujet devient hypersensible sur le plan psychique et hyper vigilant. Des difficultés d’endormissement et ou de maintien du sommeil présentes.

Certaines personnes souffrent d’Irritabilité ou d’accès de colère. Par ailleurs des difficultés de concentration, une Hyper vigilance et des réactions de sursauts sont exagérées.

Si les événements susceptibles de déclencher un état de stress post- traumatique sont très divers, ils envahissent toujours la mémoire. Celui-ci les revit de manière répétée et plus ou moins intense aux travers de cauchemars, et/ou d’épisodes dissociatifs (flash-back instantanés ou prolongés) au cours desquels il croit subir à nouveau l’expérience du traumatisme.

L’état de stress post-traumatique s’accompagne inévitablement de symptômes psychologiques et physiologiques plus ou moins graves. Quand le traumatisme n’a pas atteint l’intégrité physique, le trouble peut se manifester avant tout par une augmentation de l’agitation et de l’agressivité.

Dans les cas plus graves, le traumatisme provoque des comportements d’évitement de tout ce qui lui est associé, des efforts souvent délibérés de ne pas y penser et un émoussement affectif généralisé. Le sujet surtout lorsqu’il a été victime de stress prolongé portant atteinte à son intégrité physique et psychique, peut   souffrir d’anesthésie émotionnelle : il parait détaché de son entourage, n’a que peu ou pas d’intérêt pour les activités qui, auparavant, lui donnaient du plaisir, et a le sentiment prononcé de n’avoir qu’un avenir limité ou de ne pas en avoir du tout.

 Ces symptômes s’accompagnent de sentiments de culpabilité ou de honte, d’une faible estime de soi et d’une vision pessimiste du monde, qui devient comme un endroit dangereux dans lequel on peut rarement faire confiance aux adultes.

La thérapie est structurée et axée sur le vécu, les émotions ressenties mais aussi les pensées et les croyances qui ont été modifiées par le trauma vécu. Comme pour tous les autres troubles, et difficultés, le patient participe de manière soutenue, par de l’expression verbale, par la compréhension, et l’élaboration du vécu traumatisant.

Les sujets souffrant d’anxiété généralisée se préoccupent d’événements ou d’activités multiples, toujours de manière extrême et incontrôlable. Ceci entraine une détresse significative, s’accompagnant de symptômes somatiques et perturbant le développement et le fonctionnement adaptatif.

Les individus hyper anxieux se font un souci pathologique pour le futur, et apparaissent tendus et parfois profondément malheureux.  L’entourage de la personne anxieuse rapporte souvent, d’elle qu’elle « se fait du souci pour tout » ou qu’elle « semble porter le monde sur ses épaules »

Le sujet éprouve des difficultés à contrôler son inquiétude. Ces dernières s’accompagnent de fébrilité, sensation d’être survolté ou à bout (par exemple sensation de tension psychique associée à une incapacité à se détendre), de fatigue, d’épuisement, et de fatigabilité, due à l’anxiété et à inquiétude.

Des difficultés de concentration, d’Irritabilité, de tension musculaire sont ressentis. La personne anxieuse peut souffrir de perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu, ou sommeil agité, non satisfaisant), due à l’anxiété ou à l’inquiétude.

Les multiples craintes et l’inquiétude surviennent dans au moins des situations, activités, contextes, ou circonstances différentes. L’anxiété généralisée n’est pas limitée à un thème unique majeur, la personne anxieuse a plusieurs craintes dans différentes sphères de sa vie (santé, avenir, enfants, argent.).

Cette anxiété, inquiétude, et ces   symptômes physiques entrainent un degré significatif de détresse et de dysfonctionnement social, professionnel, ou concernant un autre domaine important du fonctionnement. 

Les sujets atteints d’anxiété généralisée se préoccupent d’un peu tout à excès et donnent fréquemment l’impression de porter le monde sur leurs épaules.

Ils redoutent les catastrophes de toutes sortes. De plus, ils doutent de leurs compétences personnelles dans de nombreux domaines « (scolaire, relationnel, sportif) et s’imposent souvent des exigences extrêmes qui les poussent non seulement à être perfectionnistes, mais à remettre constamment ce qu’ils font en question et à craindre que leur entourage les juge aussi sévèrement qu’ils se jugent eux-mêmes.

Habituellement sans savoir eux-mêmes pourquoi, ils passent beaucoup de temps à penser au pire, exagérant le danger réel de ce qui les préoccupe au point de se sentir parfois tout à fait incapables de faire face. Leurs ruminations anxieuses varient considérablement souvent d’un jour, voire d’une heure, à l’autre.

Toute cette anxiété s’accompagne alors de tension, agitation ou incapacité de se détendre, parfois liées à des difficultés de sommeil malgré une fatigue évidente. Les difficultés de concentration et d’organisation altèrent la qualité du travail. Un grand besoin excessif d’être rassuré est omniprésent.

La prise en charge thérapeutique se fait suite à l’analyse fonctionnelle, et se base sur plusieurs axes. C’est la combinaison des différentes méthodes thérapeutiques, leur maitrise et l’application quotidienne de celles-ci qui permettent au patient de ne plus souffrir d’anxiété généralisée.

Parmi ces techniques thérapeutiques, j’utilise la psychoéducation spécifique au trouble. Vous allez apprendre lors de certains exercices à noter et ou vous auto-enregistrer. Par ailleurs vous vous entrainerez à accepter le sentiment d’'incertitude et à réguler vos émotions.

Des techniques supplémentaires sont utilisées dans le cadre du traitement de l’anxiété et notamment la restructuration cognitive, la résolution de problèmes, des techniques de relaxation.

 

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’épuisement professionnel ou Burn Out se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».

Tous les professionnels qui présentent un épuisement sont en situation de stress chronique. Cela s’enracine dans une charge de travail élevée, un manque d’autonomie (ne pas pouvoir participer à aucune ou peu des décisions liées à sa tâche), un déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue (salaire, estime, respect, etc.). A cela se greffe un faible soutien social avec le supérieur ou entre les collègues et une communication souvent insuffisante (de la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise).

Certains facteurs contribuent à la survenue du Burn out, notamment un manque d’estime de soi et un sentiment d’incompétence.  Parallèlement à cela certains sujets ont des difficultés à poser des limites dans un contexte de surcharge de travail. Les attentes peuvent être élevées envers soi-même.

Les responsabilités à l’extérieur du travail (ex : famille), le fait de vouloir faire de son travail le centre de sa vie, le perfectionnisme, la conscience professionnelle élevée, et le fait parfois de ne pas savoir déléguer ou travailler en équipe augmente le risque de sombrer dans un épuisement professionnel.

Les symptômes diffèrent d’une personne à une autre. Cependant certaines caractéristiques sont souvent relatées : Comme la démotivation constante par rapport au travail, l’Irritabilité marquée, les colères spontanées, et les pleurs fréquents. A cela s’ajoute un sentiment de frustration, et d’incompétence.

Certains sujets ont tendance à s’isoler, avec un fort sentiment d’échec et une baisse de confiance en soi.

Au niveau psychologique, de l’anxiété, de l’inquiétude et de l’insécurité sont présents.

Au travail, des difficultés à se concentrer et des pertes de mémoire engendrent une perte d’efficacité.

Les professionnels se plaignent de difficultés à exercer un bon jugement. De l’Indécision, et de la confusion se rajoutent à ces difficultés citées.

Au niveau corporel, le sujet peut souffrir de douleurs : maux de dos, douleurs musculaires, migraine…Des problèmes digestifs peuvent coexister.

Le sommeil s’en trouve perturbé avec une perte ou gain de poids.

L’objectif du traitement est de retrouver sa santé et de concevoir une manière d’accomplir son travail de façon satisfaisante, sans s’épuiser. La thérapie cognitive et comportementale permet de prendre conscience des raisons de l’épuisement professionnel, de trouver des solutions et de mettre en place de réels changements.

 

L’épuisement des parents génère souvent une incapacité à organiser vie professionnelle et vie personnelle. Une dépendance vis-à-vis de l’environnement. Ainsi qu’une autonomie insuffisante confrontée à une demande psychologique élevée.

Etre épuisé en tant que parent, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui : le Burnout, un terme qui veut dire se consumer, brûler de l’intérieur.

C’est un état qui s’accompagne de stress et d’un épuisement interne. C’est aussi une crise existentielle (grave), liée à la perte de sens dans sa mission de parents.

Statistiquement, 5% des parents, dont 2/3 de femmes et 1/3 d’hommes sont en Burn out parental.  Et 8% sont à risque élevé.

Je partage avec vous quelques symptômes qui pourraient vous orienter mais dont la liste n’est pas exhaustive.

 

 

Les symptômes du Burn Out :

  • La Fatigue physique et psychique.
  • La dépression : fatigue chronique, ralentissement, diminution des capacités, perte de l ’estime de soi, irritabilité, hypersensibilité, dévalorisation.
  • Un manque d’énergie pour s’investir autant dans la relation avec l’enfant.
  • Des Troubles somatiques : douleurs diverses, troubles digestifs.
  • Une perte de sens, découragement et démotivation+++.

Si vous êtes en Burn out parental, et épuisés, vous aurez cette impression de ne plus être parent. Ce qui pourrait s’accompagner de Culpabilité. Par ailleurs, vous ne vous reconnaitrez plus dans certains de vos comportements. Et vous pourriez avoir l’impression d’être un mauvais père ou une mauvaise mère.

Cet épuisement émotionnel, physique et psychique. Ainsi que cette déshumanisation de la relation (Anesthésie affective) pourrait se traduire par un désinvestissement du rôle parental.

Et c’est dans cette optique que pourriez surinvestir votre travail, et votre vie professionnelle. Ces évitements dans la vie professionnelle sont souvent vécus comme un ressourcement, un havre de paix.

En psychothérapie, dans le cadre d’une thérapie individuelle ou d’une guidance parentale, un travail d’analyse profond et d’accompagnement se fait pour que vous puissiez reprendre vos fonctions parentales dans un état de bienêtre et de sérénité.

Une attention spécifique à la parentalité idéalisée, aux standards parentaux à la charge mentale énorme, au surinvestissement sont travaillés.

La relation de couple conflictuelle, ainsi que les reviviscences de difficultés latentes non résolues avec ses propres parents font partie de l’analyse.

A la fin de votre thérapie, vous serez apte à mieux gérer votre quotidien et vos taches de père et ou de mère sans vous mettre en colère et avec plus de calme et surtout moins de fatigue.

"Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections". Aristote 

 

 

Parler de la confiance en soi suppose aborder en prime abord l’estime de soi. L’estime de soi est une dimension fondamentale de notre personnalité. Pour nous sentir bien dans notre peau, nous avons besoin d’être aimés et appréciés.

L’estime de soi est un phénomène impalpable, complexe, dont nous n’avons pas toujours conscience. Cette estime englobe l’amour de soi, la vision de soi et la confiance en soi.

Des pensées sont souvent associées au manque de confiance en soi notamment : la peur de blesser l’autre ex : « Si je lui dis ça, elle va être blessée j’ai peur de lui faire du mal ».

Une peur du conflit : « Le Directeur risque de se mettre en colère et me crier dessus, je ne saurais pas quoi répondre ».

Une peur d’avoir l’air ridicule : » Je suis presque sûr qu’il va se moquer de moi et me prendre pour un idiot si je lui en parle ».

Une peur d’être différent « Si je m’exprime, les autres vont me regarder et le juger bizarrement «. Une peur du jugement : « Mon mari va encore penser de moi que je ne sais rien faire ». Une peur de ne plus être aimé : » Si je dis ça à ma femme, ça va lui briser le cœur et elle risque de ne plus m’aimer ».

La psychothérapie a pour but d’aider la personne à développer sa confiance en soi de manière graduelle efficace et sereine.

La thérapeute aide le patient après une phase d’analyse à identifier certaines émotions, pensées et opinions et à établir des liens entre ces différentes sphères. Il apprend à reconnaitre ses possibilités et limites réelles et celles des autres. Il développe des habiletés de communication, c'est-à-dire qu’il devient capable d’exprimer ses émotions, ses pensées et ses opinions, sans peur, sans anxiété ni colère.

A l’âge adulte le couple est le lieu relationnel où chaque membre va se voir donner le rôle de figure d’attachement pour l’autre, c’est-à-dire que les partenaires amoureux deviennent la cible de recherche de proximité, de protection et de soutien. Cela étant en fonction de l’histoire de chacun, et du style d’attachement de chacun, l’expression des attentes, de la demande, la satisfaction des besoins de réassurance et la régulation des émotions peuvent être délicats, et à l’origine d’une souffrance au sein de la structure conjugale.

En psychothérapie du couple, mon approche repose sur la thérapie interpersonnelle (TIP), qui est une psychothérapie limitée dans le temps.

Cette approche repose essentiellement sur le postulat que les difficultés rencontrées au sein du couple, bien que multifactorielles, surviennent généralement dans un contexte social et interpersonnel particuliers.

Ces domaines problématiques seront l’objet de la thérapie, qui est fondée sur la théorie de l’attachement comme un lien affectif nécessitant des interactions réciproques entre un individu et sa figure d’attachement.

En psychothérapie, une prise en compte du fonctionnement relationnel de chaque partenaire permet de travailler sur la dynamique conjugale de façon plus optimale.

Ainsi je m’appuie sur un certain nombre de techniques notamment l’analyse de la communication, des interactions, modalités relationnelles et la régulation émotionnelle. Le contenu des séances concerne en priorité les aspects de vie actuels du couple. Les éléments de vie antérieurs sont abordés uniquement pour identifier des types d’interactions répétitifs. La thérapie de couple se déroule ainsi sur une durée de quelques mois. Elle comporte 16 à 20 séances, structurées en trois phases : phase initiale, intermédiaire et finale. La durée des séances varie de 45 min à 1 h, à raison d’une séance par semaine.

Le stress, met en lumière les difficultés de beaucoup de personnes à travers le monde. Déjà, pendant la petite enfance, certains enfants stressent à l’école, et en famille, d’autres adolescents stressent lors des contrôles. Dès les premières relations le stress apparait dans le couple, et dans les relations humaines, et plus spécifiquement en entreprise…etc.

Le stress est une réponse physiologique de l'organisme à une situation épuisante, perçue dangereuse et angoissante, ou lors de la confrontation avec un danger, une menace, quel soit physique ou psychique, et enfin un environnement difficile. On évoque le stress dans différentes situations de la vie quotidienne, lors d’une nouvelle rencontre, d’un travail ou un examen oral, en entreprise, en famille et lors d’une rupture sentimentale.

Le stress résulte souvent de l’interaction entre un individu avec ses ressources individuelles, ce qu’il pense qu’il est capable de faire et de réaliser et les exigences d’une situation réelle.

Tous les jours, de manière consciente mais aussi inconsciente et automatique, chaque individu évalue son environnement et les situations qu’il vit quotidiennement à travers ses propres pensées et interprétations.

En fonction de l’histoire de vie de chacun, de son vécu, de sa personnalité, et de ses schémas de pensée, la même situation pourra ou non être perçue comme stressante.

Les conséquences du stress, elles aussi vont différer d’une personne à une autre Pour certains individus l’anxiété, et l’irritabilité vont primer. Pour d’autres des troubles alimentaires ou du sommeil. Au niveau du couple une baisse de la libido peut apparaitre et perdurer. Sur le plan scolaire, des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire peuvent entraver la réussite et l’épanouissement de l’apprenant. Dans les cas les plus extrêmes le stress peut mener à la dépression.

En effet, les études démontrent   qu’une personne soumise à un stress continu a six fois plus de risques de faire une dépression qu’une personne en situation normale.  C’est pour toutes les raisons invoquées qu’il importe d’apprendre à gérer son état de stress par une psychothérapie adaptée.

La psychothérapie de la gestion du stress s’effectue par un travail autour de l’analyse fine et la compréhension des situations provoquant le stress, la relaxation par divers outils, les stratégies cognitives d’analyse de pensées et de schémas de pensée, les différentes techniques de communication et bien sur l’ajustement de la gestion de stress dans la vie quotidienne. Le patient apprend ainsi à gérer sa vie avec les difficultés inhérentes à son vécu, sans stress négatif.

Les séances de psychothérapie   permettent de comprendre ainsi, les facteurs qui maintiennent un niveau élevé de stress et par conséquent outillent pour y faire face et retrouver une harmonie entre le corps et l’esprit.

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