Domaines d’intervention
Les Consultations psychologiques pour enfants et adolescents
Je rencontre en ligne, les enfants et adolescents dont les difficultés, les troubles, et la souffrance entravent le parcours. Ainsi que les parents qui ont besoin de comprendre l’origine des difficultés psychologiques de leur enfant, et qui désirent une aide adaptée et efficace.
Troubles traités
Quelques uns des troubles psychologiques de l’enfant et l’adolescent traités :
Psychothérapie 100% En Ligne.
I. Qu’est-ce que le Trouble Anxieux?
- A.L’anxiété de séparation
- B.L’Anxiété généralisée.
- C.L’Anxiété de performance
- D.Les Peurs et phobies
- a.La Phobie sociale
- b.La phobie scolaire
- E. Le Trouble obsessionnel compulsif
- F. Le Trouble panique et agoraphobie
- G. État de stress post traumatique
IV. Le Trouble d’opposition
Coaching scolaire
Le coaching se déroule en ligne, directement avec le jeune, et a pour but de lui apprendre à devenir autonome et efficace dans son travail scolaire et personnel.
Le coaching est un travail sur mesure pour, avec et par le jeune. Il permet la mise en valeur du potentiel, induit une prise de conscience de la manière de fonctionner de chacun et génère un changement de comportement. En tant que psychologue et coach scolaire, je ne propose pas des recettes toutes faites pour que le jeune arrive à « mieux »étudier, mais je cherche à cerner le profil de celui-ci, lui propose une méthode de travail adaptée et met à sa disposition des outils qui le mèneront à atteindre ses objectifs
En effet, le coaching scolaire permet au jeune de trouver sa méthode de travail, de gérer ses études et projets, d’accroître sa confiance en soi, d’ajuster sa communication, et de développer ses relations.
Le coaching scolaire vise principalement l’optimalisation du potentiel du jeune, l’autonomie et la responsabilisation. Mon but n’est pas tant d’accompagner un élève ou un étudiant en difficulté mais d’accompagner un jeune à dépasser un obstacle, à développer une compétence et à mieux se connaître en un temps limité et en fixant des objectifs désirables, réalistes, atteignables.
Coaching adolescents
L’Adolescence est une période de mutation et de grande vulnérabilité qui engendre la perte de repères, amenant les jeunes à douter, à démissionner, voire à se rebeller.
L’Estime de soi est la pierre angulaire de ce moment de vie, elle doit être le plus stable et le plus solide possible pour appréhender les doutes et faire face à l’inconnu. Elle génère des comportements positifs d’affirmation de soi et de bien-être ».
Le coaching vise alors à aider le jeune à exprimer ses émotions et en comprendre le sens, à exprimer ses besoins et à apprendre à les satisfaire, à savoir prendre des décisions, faire des choix et les assumer. Il apprend à dire « Non » pour dire de vrais « OUI » ; autrement dit, à penser par soi même et à affirmer ses points de vue tout en respectant ceux des autres.
En tant que coach, mon accompagnement vise à rétablir la confiance en soi, à améliorer une meilleure communication : Adolescent/Parents, à gérer les conflits au sein de la cellule familiale, ainsi qu’a dédramatiser les échecs scolaires pour retrouver le plaisir d’apprendre et bâtir un projet de vie personnel/professionnel. Le coaching ne peut s’effectuer qu’auprès de jeunes n’ayant pas de difficultés spécifiques au niveau de l’attention, ou de la mémoire.
Je suis spécialisée dans la thérapie en ligne , ou à distance. Il importe que vous sachiez que celle-ci est tout aussi efficace que la thérapie en personne ou en face à face . De nombreuses recherches scientifiques , ainsi que ma longue expérience, démontrent clairement que la qualité du lien thérapeutique et les résultats sont identiques.
Tout ce dont votre adolescent aura besoin, et ce peu importe l’endroit où il se trouve à l’heure de son Rendez-vous de psychothérapie, c’est de télécharger gratuitement l’application Skype ou une autre et d’une connexion internet. Les détails vous seront expliqués lors de la prise de Rendez-vous.
Experte en Thérapies Cognitives et comportementales, pour enfants , adolescents et adultes.
Guidance Parentale
Je rencontre lors de mes thérapies en ligne, et ce depuis plus de 15 ans, de plus en plus de parents affolés par le mal-être de leurs enfants. C’est un stress ultime pour ces parents qui sont totalement paniqués et qui ne savent plus comment réagir.
Face à ces jeunes, les parents se sentent perdus devant ces impasses existentielles.
Les parents ont souvent besoin d’aide pour comprendre, pour réfléchir, pour se positionner, afin de guider leur enfant vers un plein épanouissement. Dans ces consultations, sans les enfants, les parents peuvent exprimer leurs difficultés, des pistes, des solutions nouvelles, sont envisagées ensemble.
La guidance parentale, aide les parents à comprendre le pourquoi et le comment? A définir leurs objectifs et aider à les atteindre. Afin de pouvoir trouver des stratégies et des réponses personnalisées et adaptées à leurs enfants.
Ces séances de thérapie, en ligne personnalisées sont conseillées lors des problèmes relationnels entre parents et enfants ; ainsi que dans les conflits, les problèmes d’autorité, et difficultés éducationnelles.
Des réponses pratiques et sur mesure sont aussi proposées, aux questionnements que se posent les parents comme : Comment motiver mon enfant à travailler à l’école ? Comment développer son autorité parentale dans le calme? De quelle manière réguler et gérer les comportements agressifs ? Quand apprendre à dire non sans s’énerver? Et comment rester calme et gérer mes angoisses par rapport à son avenir?
Qu’est-ce que le Trouble Anxieux ?
Mon enfant est anxieux. Qu’est-ce que l’anxiété ? L’Anxiété: est une réponse adaptative à une situation de danger externe (venant de l’environnement extérieur) ou interne (ressentie en soi).
Les troubles anxieux: sont une perturbation de l’évaluation et de la régulation de la réponse à ce danger qui finit par perturber le fonctionnement global de la personne.
L’enfant ou l’adolescent anxieux ressent une anxiété excessive, irréaliste et inappropriée avec une détresse, ainsi que de l’inquiétude. Il dramatise tout facilement, a le cœur qui bat très vite par moments (tachycardie), des maux de tête, des douleurs abdominales, et fait de l’évitement. Pour finir il se met facilement en colère. Cette anxiété est déclenchée et exacerbée par le stress (séparation, changements…).
Les conséquences de l’anxiété sont nombreuses, nous en citerons quelques-unes. En tête de file, l’enfant ou l’adolescent fait de l’évitement. Il se met à éviter des situations importantes pour son développement social (école, amis, exploration et éloignement des parents…), et se renferme petit à petit sur lui-même.
Ensuite, il réclame souvent une attention spécifique, et se plaint beaucoup de douleurs au ventre, à la tête…etc.
Les enfants et adolescents anxieux ont souvent une estime de soi faible, et des difficultés d’adaptation grandes.
Tout d’abord, il importe de différencier de quels types de troubles anxieux souffre votre enfant, pour pouvoir comprendre la signification mais aussi le traitement de ce trouble.
Il importe de comprendre que la peur et l’angoisse sont des réactions humaines universelles. Tout au long de la vie, et dans la plupart des cas, elles jouent un rôle adaptatif parfois essentiel à la suivre, quand elles ne sont pas excessives. Les troubles qui en résultent sont très différents les uns des autres, mais sont tous caractérisés par des sentiments intenses et persistant s d’anxiété. Ces troubles se manifestent à différents niveaux : comportemental, cognitif affectif et physiologique et, sans intervention, peuvent devenir chroniques, persistants parfois jusqu’à l’âge adulte . Ils perturbent aussi régulièrement l’adaptation générale et apprentissages. Dans l’ensemble, ces troubles atteignent plus de 10% des enfants et des adolescents.
Bien que les troubles anxieux aient des présentations très différentes, ils sont l’aboutissement de nombreux facteurs de risque qui, augmentent l’inhibition comportementale et entrainent ainsi une panoplie de symptômes parmi lesquels prédominent les craintes diverses, les doutes, les hésitations, le retrait social et l’évitement.
Les troubles anxieux regroupent des sentiments intenses. Contrairement aux peurs passagères et parfois marquées de l’enfance et de l’adolescence, ces troubles provoquent une détresse extrême qui ne provient pas d’un danger réel ou imminent. Elles ne peuvent pas être calmées par des gestes rassurants ou par un appel à la raison ou à l’évidence et ne peuvent pas, non plus, être maitrisés par un acte de volonté. Ainsi elles conduisent l’enfant à éviter ce qu’il redoute ou à chercher à fuir
Qu’est-ce que l’anxiété de séparation?
C’est le cas de l’enfant, qui a une anxiété excessive et inappropriée dés qu’il doit s’éloigne de la maison ou de ses proches (père, mère, nounou). Sa crainte est excessive et persistante. Sans vouloir généraliser nous retrouvons souvent chez ces enfants anxieux, la peur de perdre ses figures d’attachement et ou la peur de la survenue d’un malheur pouvant leur arriver.
Ceci explique en partie le refus d’aller à l’école ou ailleurs, la peur de persistante de rester seul à la maison sans l’une des figures d’attachement , le refus d’aller dormir sans être à proximité d’une figure d’attachement, les cauchemars répétés à thème de séparation, et enfin les plaintes somatiques répétées lors de séparation (maux de tête, douleur abdominale, nausées, vomissements).
Une Thérapie cognitivo-comportementale sera bénéfique pour l’enfant et l’adolescent anxieux, dans le cadre d’une prise en charge psychologique.
Anxiété généralisée
Qu’est-ce que l’anxiété généralisée ? Quels sont les symptômes les plus fréquents de l’anxiété ? Comment un enfant ou adolescent peut sortir de l’anxiété généralisée ?
Ce sont des enfants et adolescents anxieux et soucieux la plupart du temps. Ils ont peur de tout. Les enfants souffrant d’anxiété généralisé se préoccupent d’événements ou d’activités multiples, toujours de manière extrême et incontrôlable.
La détresse significative, s’accompagne de symptômes somatiques.Les enfants hyper anxieux se font un souci pathologique pour le futur, et apparaissent tendus et parfois profondément malheureux. Parents et enseignants disent souvent d’eux qu’ils « se font du souci pour tout » ou qu’ils « semblent porter le monde sur leurs épaules ». Ils éprouvent des difficultés à contrôler leurs inquiétudes.
L’anxiété et l’inquiétude s’accompagnent souvent d’une incapacité à se détendre, de fatigue, d’épuisement, de difficultés de concentration, et ou d’irritabilité. Le sommeil peut devenir perturbé, avec des difficultés d’endormissement ou un sommeil interrompu, agité, non satisfaisant, et dû à l’anxiété ou à l’inquiétude.
Les enfants atteints d’anxiété généralisée se préoccupent d’un peu tout à excès et donnent fréquemment l’impression de porter le monde sur leurs épaules.
Souvent, ils se préoccupent sans raison apparente de la santé, du travail ou des finances de leurs parents et ils redoutent la reprise des classes ou les vacances qui n’auront lieu que dans quelques semaines ou moins. De plus, ils doutent de leurs compétences personnelles dans de nombreux domaines et s’imposent parfois souvent des exigences extrêmes.
Enfin, ces enfants et adolescents anxieux, passent beaucoup de temps à penser au pire, exagérant le danger réel de ce qui les préoccupe au point de se sentir parfois tout à fait incapables de faire face. Ils ont un besoin excessif d’être rassurés.
Une psychothérapie est nécessaire et aidera votre enfant à mieux se comprendre, à gérer ses inquiétudes et peurs pour mieux s’adapter.
L’ Anxiété de performance
Qu’est-ce qu’est l’anxiété de performance ? Quelles sont les causes de l’anxiété de performance ?Comment savoir si mon enfant fait de l’anxiété de performance ? Comment vaincre l’anxiété de performance ?
Peur des évaluations, peur des notes, anxiété liée à l’école, peur de na pas pouvoir réussir, peur d’oublier et ou de ne pas être à la hauteur. Voici quelques conséquences de cette anxiété que l’on nomme anxiété de performance. Ici la peur d’échouer et d’être jugé est très présente. A chaque fois que l’enfant et l’adolescent , devra montrer ses capacités dans un domaine spécifique il sera pris par un sentiment de mal être envahissant.
Plusieurs causes se combinent et s’enracinent dans les premières années de vie de l’enfant.
Comme la peur de perdre l’amour parental, de ne plus être l’enfant préféré , peur de perdre sa place dans la famille. Ou encore la présence de parents particulièrement exigeants que l’enfant craint de décevoir. Par ailleurs si le ou les parents sont de nature perfectionniste, ou qu’ils sont de nature à ne pas accepter les erreurs, l’enfant pourra développer cette anxiété de performance.
Les symptômes sont différents et souvent intenses. L’enfant développe une peur d’échouer, et une manière de penser défaitiste. Il vous dit souvent je n’ y arriverais pas. Avant ou après une évaluation, il pourra paniquer et angoisser. Par identification à l un de ses parents, il tendra a devenir particulièrement perfectionniste, étudier beaucoup et ne pas accepter la moindre erreur.
Si votre enfant ou adolescent souffre de cette anxiété , il se jugera comme « pas intelligent », en cas d’échec.
Une faible estime de soi peut de développer, et s’accompagner de dépression, et d’isolement.
Dans la mesure où la performance bloque les vraies aptitudes de l’enfant, aussi en terme d’attention et de mémoire, une prise en charge psychologique et une guidance parentale peut être bénéfique.
Les Peurs et phobies
La phobie, se constitue lorsque la peur envahit l’enfant et entrave ses capacités adaptatives et devient excessive persistante et gênante.
La phobie spécifique se caractérise par une peur prononcée et persistante d’un objet particulier ou d’une situation isolée qui, objectivement, ne représente pas un danger réel pour l’enfant ou l’adolescent. Les phobies de certains animaux, de l’obscurité, de la foudre et du tonnerre en sont des exemples courants. C’est la spécificité de l’objet ou de la situation phobogène qui distingue ce trouble, le nombre de stimuli pouvant jouer ce rôle étant très large, et l’expression du trouble vraiment ainsi considérablement d’une personne à l’autre. Comme les enfants, surtout lorsqu’ils sont jeunes, ont souvent peur de divers objets ou situations spécifiques, un diagnostic ne peut être établi que si l’anxiété observée est persistante et clairement excessive.
La présence du stimulus phobogène provoque dans la plupart des cas une réaction immédiate et prévisible : tension et anxiété manifestes, agitation et/ ou symptômes somatiques multiples sont toujours présents et déclenchent parfois une attaque de panique. Lorsqu’un tel paroxysme n’est pas atteint, l’enfant ou l’adolescent se fige ou s’agrippe (p. ex, à un parent), ou cherche à s’enfuir s’il le peut, ou se force à maitriser sa peur dans un inconfort évident. Les enfants plus jeunes pleurent ou crient souvent, ou font des crises de colère, plus particulièrement si on tente de les forcer à affronter l’objet ou la situation qu’ils redoutent.
Quand l’enfant ou l’adolescent n’est pas directement confronté à ce qu’il craint, il s’en préoccupe parfois au point d’être hypervigilant, surtout s’il croit qu’il pourrait subitement devoir y faire face paradoxalement, il est toujours plus ou moins aux aguets, appréhendant ce qu’il redoute afin de l’éviter à tout prix. Ainsi, la source de son anxiété peut, avec le temps, occuper une partie importante de sa journée et mobiliser ses ressources psychologiques au détriment de son fonctionnement adaptatif.
La Phobie sociale
Qu’est-ce que la phobie sociale ? Quelles sont les causes de la phobie sociale ? Comment un enfant ou adolescent peut sortir d’une phobie sociale ?
Voici quelques questions et bien d’autres que se posent les parents au sujet de la phobie sociale. Pour commencer la phobie sociale est une peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations sociales où l’enfant craint d’être jugé ou humilié.
La phobie sociale se caractérise par une peur prononcée et persistante d’être évalué négativement, d’être embrassé où d’agir de façon inappropriée. Les enfants et les adolescents qui en sont atteint craignent d’être considérés comme incompétents, faibles ou stupides, et de savoir critiqués ou rejetés. Ils maintiennent des contacts satisfaisants avec leur entourage immédiat, comme les membres de la famille et parfois un ou deux camarades qu’ils connaissent bien. Cependant, leurs craintes irréalistes les poussent toujours à éviter de nombreuses situations ou à essayer de passer inaperçus. Ils interprètent leur retrait social et leur habitudes d’évitement parfois bizarres comme des mesures nécessaires pour se protéger du jugement négatif qu’ils redoutent, ne se rendant souvent pas compte ou minimisant le fait que leur comportement invite évidemment un tel jugement.
Dans bien des cas, le fait qu’ils aient honte de leurs propres difficultés ne fait qu’aggraver les choses (APA, 2000 ; OMS, 1993).
La source de l’anxiété pathologique est différente. Ici, l’enfant ou l’adolescent redoute les situations sociales dans lesquelles il pourrait être interpellé ou dans lesquelles ses compétences pourraient être évaluées : par exemple, il évite de jouer ou de parler avec d’autres enfants, surtout s’ils sont nombreux, et craint de devoir lire ou répondre à une question en classe, bien qu’il soit capable de le faire.
Une phobie sociale provoque souvent une détresse extrême qui ne correspond pas à un danger objectif et conduit à un évitement persistant et parfois généralisé. Les adolescents reconnaissent la nature extrême et irrationnelle de leur phobie, ce que beaucoup d’enfants sont incapables de faire.
Les enfants et les adolescents ayant une phobie sociale sont habituellement comme des solitaires : ils ont tout au plus un ou deux amis avec lesquels ils ont des contacts réguliers, sinon ils se tiennent en marge du monde social, par crainte et non parce qu’ils n’ont pas envie de contacts.
L’Anxiété persistante, dans des situations sociales ou l’enfant est exposé à des personnes non familières, y compris des enfants de son âge, se manifestent par un comportement d’évitement social.
L’enfant est gêné, ou se fait trop de soucis concernant le caractère approprié de son comportement quand il se trouve en relation avec des personnes inconnues.
Le trouble provoque une gêne ou un désarroi marqué, avec crise de larmes, absence de parole spontanée, ou retrait de la situation sociale.
L’enfant entretient des relations sociales satisfaisantes avec des personnes connues (les membres de sa famille ou des camarades qu’il connait bien).
La phobie scolaire ?
Mon enfant n’aime pas aller à l’école. Qu’est-ce que la Phobie Scolaire , Quels sont les symptômes d’une phobie scolaire ?quelles en sont les causes, y’a -il des solutions ?
Beaucoup de difficultés d’enfants se manifestent à l’école. Et la phobie scolaire constitue une alerte, un frein à l’épanouissement psychique de l’enfant .
Ainsi pour pouvoir apprendre, il importe de pouvoir penser, autrement dit avoir une emprise sur son monde intrapsychique et non l’inverse. La difficulté à cerner sa propre pensée, se traduit souvent par une impossibilité à investir l’apprentissage et l’école.
Elle se reconnait par un degré d’absentéisme important. A tout âge, l’enfant ou l’adolescent arrive tardivement en classe pour ne pas être accepté, passe sa journée dans la récréation, ou encore se plaint de douleurs diverses et se retrouve souvent dans l’infirmerie de l’école.
Chaque dimanche , l’enfant somatise et se plaint de douleurs au ventre, à la tête et ou d’insomnie. D’autres jeunes ressentent lors du chemin de l’école un état profond de mal être avec nausées ou tremblements et perte de connaissance.
Le jeune se retrouve alors dans un cercle vicieux. Il a cumulé trop d’absences, n’arrive plus à suivre le rythme des cours, ou n’ose plus retourner par peur que ses camarades de classe ne lui posent trop de questions.
Plus son anxiété gagnera en ampleur, plus il risquera de s’isoler de plus en plus.
La phobie scolaire n’est pas un choix, c’est une véritable et lourde souffrance psychique pour les enfants et adolescents.
Certains symptômes doivent alerter les parents. Notamment les crises d’angoisses, les attaques de paniques, la veille ou avant d’aller à l’école.
Les crises de larmes et certaines réactions exacerbées tel que le cœur qui bat de plus en plus fort à l’approche de l’école ou encore les insomnies à l’idée d’aller en cours le lendemain, sont aussi des signes révélateurs. Quand l’anxiété augmente, la phobie scolaire peut engendrer des affects dépressifs, ou des automutilations.
Les causes de la phobie scolaire sont liées à l’histoire de chaque enfant et sont différentes. Voici néanmoins quelques éléments que nous retrouvons souvent dans cette phobie.
Une peur du regard des autres, et du jugement, une anxiété liée à l’échec, la peur des enseignants mais surtout des autres élèves.
La phobie scolaire s’enracine souvent dans la peur de la mort et de la séparation ou survient suite à un traumatisme.
Les symptômes de la phobie scolaire sont multiples et différent d’un enfant à un autre. Certains symptômes expriment cette anxiété comme :
De la colère, de l’agitation, des larmes ou encore des cris inexpliqués ,de la violence et un besoin d’évitement et de fuite.
L’enfant est dépassé par sa peur, il désir aller à l’école ; promet de le faire mais n y ‘arrive que très difficilement ou n’ y ‘arrive plus. De manière inconsciente la phobie scolaire revêt une forme somatique. L’enfant se plaint alors souvent de perte d’appétit de nausées et ou de vomissements. A la maison , le parent qui s’occupe de ramener l’enfant à l’école , subit souvent sa colère, et son agressivité.
Cela se répercute sur sa concentration et ses capacités d’apprentissage.
Si aucune prise en charge n’est effectuée , un arrêt prématuré de la scolarité, est prévisible.
Il importe de faire attention à ce que l’enfant ne se désocialise pas Le forcer à aller à l’école ne fera qu’empirer la situation. Un suivi psychologique est indispensable. Une psychothérapie associée à la collaboration des enseignants et de la famille sera mise en place .
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
Le Trouble obsessionnel compulsif : TOC
Mon enfant a des TOC, comment les identifier et l’aider, Comment commence un TOC ? Quels sont les signes de TOC ?
On reconnait le TOC par la présence d’obsessions récurrentes et/ou de compulsions. Les Obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions persistantes et inacceptables faisant intrusion dans la pensée. Les Compulsions sont des rituels moteurs ou mentaux émis en réaction aux obsessions.
Les enfants et les adolescents qui sont atteints de TOC présentent des obsessions et/ ou des compulsions récurrentes et intrusives qui sont cause de détresse parfois extrême et qui interfèrent de façon significative avec leur fonctionnement adaptatif.
Les obsessions sont des pensées ou des impulsions étrangères que l’enfant ou l’adolescent reconnait lui appartenir, mais qu’il ne peut pas se « sortir de la tête ». Elles se présentent sous forme d’idées, d’images ou de besoins immédiats et irrésistibles qui reflètent habituellement une peur irrationnelle ou un thème affectivement chargé, souvent de nature sexuelle, agressive ou religieuse.
L’enfant a peur, par exemple, d’être atteint d’une maladie fatale qui devient la source de ruminations constates, ou il est obsédé par une image qui lui revient sans cesse à l’esprit, ou encore rongé par un doute tenace comme celui de ne pas avoir accompli une certaine tache de façon absolument « parfaite ». C’est le cas, par exemple, de certains rituels de propreté, de rangement, de prière, et de vérification. Les idées obsessionnelles sont toujours extrêmes.
Ces comportements qui se répètent, les compulsions sont des actes répétitifs qui ne sont pas en soi une source de satisfaction, leur but est uniquement de diminuer ou d’éviter l’anxiété et la détresse occasionnées par les obsessions. Comme leur nom l’indique, les compulsions poussent le sujet à agir d’une manière particulière qui va généralement à l’encontre de sa volonté.
Les compulsions peuvent être en rapport avec les obsessions qui les provoquent : un enfant peut, par exemple, justifier un rituel de lavage compulsif par une crainte démesurée de la contamination ou de la maladie. Ce n’est pas nécessairement le cas cependant : ainsi, un adolescent peut se toucher certaines parties du corps dans un ordre déterminé afin de « chasser » une peur obsessionnelle de faire du mal à un proche.
Des fois, lorsque l’enfant se dit obligé de compter ou de prier d’une certaine manière pour se faire pardonner une pensée blasphématoire qui l’obsède, souvent en rapport avec la religion.
Si les compulsions varient considérablement d’un enfant à un autre, elles ont toujours un caractère rigide et impératif : elles doivent être exécutées exactement de la même manière, faute de quoi elles sont inévitablement répétées jusqu’à qu’elles soient « parfaites ».
Dans les TOC, ces pensées ne sont pas simplement des soucis réalistes mais exagérés ; ce sont des pensées ou des impulsions irrésistibles, contraignantes et persistantes.
Et les comportements et compulsions qu’elles entrainent n’ont aucun but si ce n’est celui de conduire à une réduction passagère de l’anxiété obsessionnelle.
Dans le TOC, l’enfant reconnait que ses pensées ne sont pas imposées par des personnes ou d’autres influences extérieures. Elles sont répétitives et les ressent comme désagréables. C’est pour cela que seul il ne peut traiter sa difficulté. Une psychothérapie est vivement recommandée dans ce cas.
Le Trouble panique et agoraphobie
Quels sont les symptômes d’une crise de panique ? C’est quoi un Trouble panique chez l’enfant et l’adolescent ? Quelles sont les causes ?Quels sont les symptômes?
Le trouble panique , est un ensemble d’attaques de panique récurrentes et inattendues, accompagnées de craintes de malaises intenses, et d’un sentiment de danger imminent.
Les jeunes atteints de ce trouble refusent parfois de rester seuls à la maison et évitent les restaurants, et grands magasins.
L’enfant interprète ces attaques comme catastrophiques, et craint la mort.
Le trouble panique se caractérise par des attaques de panique soudaines, inattendues et récurrentes qui surviennent dans des situations diverses. Ces attaques d’anxiété sont limitées dans le temps, elles sont brutales et atteignent leur paroxysme en quelques minutes puis diminuent rapidement d’intensité.
Votre enfant souffre d’attaque de panique s’il présente souvent des palpitations ou accélérations du rythme cardiaque (tachycardie) , s’il transpire et se met à trembler . Par moments il se plaindra que sa bouche est sèche. Sa respiration peut être difficile et il peut ressentir des sensations d’étranglement une gêne ou douleur thoracique. Certains enfants ont des nausées ou des gênes abdominales.
Ces attaques de panique sont rapides et ne surviennent pas uniquement en situation de danger réel ou phobique.
Lorsqu’elles persistent, les attaques de panique conduisent à des comportements d’évitement de plus en plus prononcés et peuvent rendre le trouble particulièrement grave. L’enfant pourra refuser, par exemple, de rester seul ou de quitter la maison par crainte d’avoir une attaque dans une situation où il ne pourrait pas bénéficier de secours immédiats, ou il exigera que quelqu’un l’accompagne chaque fois qu’il doit sortir.
Dans le Trouble de panique, la psychothérapie, notamment cognitive et comportementale donne de bons résultats et aide l’enfant à retrouver une vie paisible et sereine.
État de stress post traumatique
Comment savoir si mon enfant a un traumatisme dans l’enfance ? Quels sont les signes du traumatisme ? Comment aider un enfant qui a été traumatisé ?
Ce sont des enfants qui ont été exposés à un événement stressant, perçu comme ayant menacé leur vie ou leurs intégrité physique ou celle d’autrui (catastrophes naturelles, viols, agressions. Etc.). Ces enfants revivent de façon récurrente le trauma, évitement les stimuli associés au trauma et ressentent quelques fois un émoussement affectif.
L’état de stress post-traumatique est trouble anxieux qui survient à la suite d’un événement ou d’une situation traumatique extrême. Ce traumatisme peut toucher l’enfant ou l’adolescent directement (p. ex, menaces de mort, abus sexuels, viol) ou atteindre une personne qui lui proche (p. ex, meurtre ou agression grave d’un membre de la famille).
Dans ces cas l’enfant développe un sentiment intense de peur, et d’impuissance. Il aura tendance à se remémorer de manière persistante l’événement traumatique.
Le Trauma, ou facteur de stress est constamment remémoré, avec des flashbacks, des souvenirs intenses, et ou des rêves répétitifs.
Il aura tendance à l’évitement et parfois il aura une incapacité, partielle ou complète, à se rappeler les aspects importants de la période d’exposition au facteur de stress ;
Les enfants et adolescents, deviennent alors hypersensibles et hypervigilants.
Les difficultés d’endormissement se lient à de l’irritabilité et parfois des accès de colère.
Le traumatisme envahit toujours la mémoire de l’enfant ou de l’adolescent. Celui-ci les revit de manière répétée aux travers de cauchemars, au cours desquels il croit subir à nouveau l’expérience du traumatisme.
L’enfant tente d’oublier mais échoue même lorsque sa sécurité et celle de son entourage sont clairement assurées.
Il faut généralement consulter un spécialiste afin de poser un diagnostic.
Si l’anxiété perdure, une psychothérapie peut être bénéfique en prenant l’enfant dans son contexte, en évaluant ses relations familiales et sociales.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
La dépression chez l’enfant et l’adolescent
Mon enfant ressent un mal-être profond et se sent déprimé. Est-ce qu’un enfant peut déprimer ? Est-ce que je dois m’ inquiéter?
La dépression chez les enfants et adolescents est souvent en lien avec l’école , les camarades, et le jeu. Certains jeunes ont du mal à verbaliser leurs émotions. Et c’est là ou des résultats scolaires qui chutent doivent faire suspecter une éventuelle dépression. La dépression engendre de l’irritabilité, de la tristesse ou une hyperactivité et un retrait social.
Dans l’enfance, la dépression se manifeste par des :
- Troubles du comportement (agitation, agressivité, opposition…).
- Une inhibition (repli sur soi, isolement).
- Des troubles du sommeil (difficultés d’endormissement, insomnie ou au contraire hypersomnie).
- De la somatisation (mal au ventre, à la tête, problème de peau).
- Des troubles alimentaires.
- Des troubles de l’humeur (désintérêt pour l’apprentissage).
- La dépression bloque l’expression des capacités intellectuelles ( difficulté d’accès aux compétences.
La dépression agit comme un voile qui recouvre tout. A l’école, l’enfant est décrit comme désintéressé, n’ayant pas l’envie d’apprendre, ou alors comme opposant. Son estime de lui-même est au plus bas et il se pense incapable du moindre effort ou de réussite. Le sentiment qu’il l’habite est qu’ il est incompris, seul, ce qui génère un immense sentiment de culpabilité.
La dépression chez l’enfant ou l’adolescent gagne à être prise au sérieux. C’est un moment douloureux ou le jeune est envahi par des affects dépressifs.
A l’adolescence, la dépression se vit comme un tremblement de terre, les bases et certitudes sont fragilisées. L’adolescent ne sait plus qui il est, il se sent vide, seul, mal a le sentiment qu’ il n’est plus aimé, et culpabilise. Cette déconstruction identitaire remet en cause l’aptitude à l’autonomie. Alors que c’est à ce moment que l’adolescent doit faire des choix d’orientation ou d’études supérieures. Par moments la dépression, engendre des conduites à risque et des addictions. Une forme d’évitement.
- Un sentiment de tristesse ou irritabilité.
- Perte d’intérêt ou de plaisir dans quasiment toutes les activités (souvent exprimée comme un ennui profond).
- Une diminution du poids ou augmentation de l’appétit
- Une Insomnie ou hypersomnie
- De l’agitation ou un ralentissement psychomoteur
- De la fatigue et un manque d’énergie
- Une diminution de la capacité à penser, à se concentrer, et à faire des choix
- Des pensées de mort récurrentes et/ou idées ou planification suicidaires
- Sentiment de dévalorisation (c’est-à-dire, se sentir rejetés et mal-aimés) ou de culpabilité excessive ou inappropriée.
L’énurésie ou le pipi au lit ?
L’énurésie, appelée communément pipi au lit, est une incontinence urinaire diurne ou nocturne touchant l’enfant. Elle se définit comme une miction normale et complète, involontaire et inconsciente, sans lésion de l’appareil urinaire à un âge où le contrôle de la miction est normalement acquis.
Ce contrôle de la miction est acquis normalement avant l’âge de cinq ans, avec « l’apprentissage de la propreté ». De ce fait il ne semblera pas raisonnable de proposer une prise en charge à un enfant de moins de 5 ans.
L’énurésie est un symptôme affectif. Pour rappel, c’est vers l’âge de 2 ans et demi que la plupart des enfants acquièrent le contrôle de leur vessie, mais certains ont besoin d’un peu plus de temps, surtout pour acquérir la propreté de nuit. On ne peut alors parler d’énurésie que si l’enfant mouille son lit régulièrement après l’âge de 4 ans.
Il existe deux types d’énurésie : elle est dite primaire si l’enfant a toujours eu ce problème. Elle est secondaire si elle survient après une période de propreté nocturne. Les causes sont souvent multiples et intimement liées.
Il est rare que l’énurésie soit la conséquence d’un problème physiologique, neurologique ou de maturité. Le plus souvent, ce sont des problèmes psychologiques et parfois des erreurs d’éducation qui en sont la cause. L’énurésie secondaire est avant tout une manifestation d’anxiété chez l’enfant.
Les cas les plus fréquents d’énurésie secondaire se rencontrent à l’occasion d’un bouleversement dans la vie familiale, comme la naissance d’un frère ou d’une sœur, le divorce des parents ou la disparition d’un être cher. Mais aussi lorsque l’enfant est maltraité, frappé, ou vit dans la peur d’un parent. Faire pipi au lit est alors un moyen de protester face à une situation que l’enfant ne peut maîtriser.
L’énurésie touche plus particulièrement des enfants au sommeil particulièrement profond. Ceux qui ont un sommeil normal se réveillent avec plus de facilité, lors des phrases de sommeil léger s’ils ont besoin d’uriner.
L’énurésie n’est reconnue comme maladie, que chez les enfants âgés de plus de 5 ans, c’est alors qu’il convient de la traiter. La prise en charge passe d’abord par la compréhension du volet psychoaffectif et environnemental de l’enfant. Par la suite la psychothérapie sera avant tout basée sur une mise en confiance de l’enfant et sur sa participation active à son traitement.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
Le trouble d’opposition ?
Mon enfant s’oppose. Comment reconnaître un trouble d’opposition ? Qu’est-ce qu’un trouble oppositionnel ? comment le traiter ?
Le trouble d’opposition se reconnait chez l’enfant plutôt désobéissant, qui refuse les contraintes, qui est colérique, têtu, qui provoque pour avoir raison ou de l’attention, qui rejette les fautes qu’il a commises sur les autres. C’est l’enfant qui s’obstine et fatigue sa famille par son opposition.
L’enfant conteste souvent ce que disent les adultes. Il s’oppose et refuse de se plier aux règles des adultes. Il est dans le déni, et rejette ses erreurs sur les autres. C’est un jeune souvent irritable et facilement colérique. Ses comportements entraînent une altération significative du fonctionnement social, et scolaire du jeune.
L’enfant n’a que peu conscience de son comportement. Il ne comprend pas pourquoi il est puni, et il a surtout beaucoup de mal à faire le lien entre son comportement et les conséquences.
Si vous pensez que votre enfant ou adolescent est opposant, un suivi psychologique est nécessaire ainsi que des séances de guidance parentale.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca.
Le TDAH ?
Qu’est-ce que le TDAH ? Mon enfant a-t-il un TDAH ? Quels sont les 3 types de TDAH ?Est-ce que le TDAH est un handicap ? Est-ce que ça impacte l’apprentissage ?
D’après la définition du DSM-V, le TDAH est « un mode persistant d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité plus sévère et plus fréquent qu’on observe habituellement chez des sujets d’un niveau de développement similaire ».
Le TDA/H est un trouble complexe qui a des répercutions marquées sur les différentes sphères de la vie de la personne (apprentissage, fonctionnement social, humeur, sommeil…). L’enfant ne choisit pas d’être hyper actif, et sa famille n’est pas responsable de son agitation et de son déficit d’attention.
Il n’existe pas d’enfant TDA/H typique, la palette des manifestations est très large et plusieurs formes du trouble se distinguent :
Le déficit de l’attention/hyperactivité avec prédominance de déficit attentionnel : qui inclut les enfants et adolescents avec un déficit attentionnel mais sans manifestation importante d’impulsivité ou d’hyperactivité.
Le déficit de l’attention/hyperactivité : avec prédominance d’impulsivité et d’hyperactivité qui regroupe les enfants avec des problèmes d’impulsivité et d’hyperactivité sans grandes manifestations de déficit attentionnel.
Le déficit de l’attention/hyperactivité de type combiné qui regroupe les jeunes de tout âge, ayant des difficultés importantes, tant au niveau de l’attention que de l’impulsivité et de l’hyperactivité.
Il a été démontré que le trouble de l’hyperactivité est d’ordre neurologique. Ce trouble serait lié à un problème de développement des régions du cerveau qui contrôlent l’inhibition et le contrôle de soi.
Chez les enfants atteints du TDAH, il y aurait une perturbation au niveau des fonctions exécutives et des fonctions attentionnelles qui permettent à une personne d’adopter le comportement le mieux adapté au contexte.
Les fonctions attentionnelles: Ce sont des fonctions cognitives dont le but est de sélectionner parmi les différentes stimulations celles qui sont pertinentes pour réaliser une activité motrice ou mentale.
Ex: En classe, concentre sur le discours de l’enseignant et ignorer le bavardage des autres enfants.
Les fonctions exécutives: Elles font appel à un éventail de capacités cognitives nécessaires pour élaborer et atteindre un but dont: la maîtrise de soi, l’engagement de l’attention pour effectuer une tache et le choix du comportement approprié pour atteindre son but.
Ex: Pour construire un lego, l’enfant doit: définir son objectif; Observer le matériel dont il dispose; Extraire les objets non pertinents; augmenter son attention sur les aspects de son entourage en cohérence avec son but et inhiber les stimuli incohérents.
Les troubles des fonctions exécutives chez l’enfant TDAH
Le déficit de l’inhibition dont souffre l’enfant TDAH engendre un dysfonctionnement des 4 fonctions exécutives:
La mémoire de travail: Ces enfants sont oublieux de choses qu’ils devraient faire, ils semblent incapables de garder à l’esprit des informations importantes dont ils auront besoin pour diriger leur action plus tard. Cela les rend désorganisés à la fois dans leur pensée et dans leurs activités.
L’autorégulation des affects/motivations/éveil: Elle se manifeste par une plus grande réactivité émotionnelle, peu d’anticipation des réactions émotionnelles futures et moins de capacités à réguler ses motivations envers un but à long terme.
Le langage intériorisé: Il est difficile pour un enfant TDAH d’agir selon des règles, de les utiliser pour résoudre un problème et de s’en créer pour réaliser une tache.
La reconstitution: Chez l’enfant TDAH, il y a peu de réponses élaborées et pertinentes aux actions qu’ils désirent effectuer.
Voici un ensemble de symptômes qui peuvent interpeller les parents et les pousser à consulter un psychologue. Attention un enfant ne peut être diagnostiqué sans un bilan neuropsychologique et psychoaffectif complet et une consultation médicale.
Des symptômes d’inattention : fautes d’étourderie, difficultés à soutenir son attention, ne semble pas écouter quand on lui parle, ne suit pas les consignes, ne parvient pas à mener ses taches à terme, difficulté d’organisation de ses travaux et activités, a du mal à rassembler ses idées et à structurer sa pensée, évite les taches demandant un effort mental soutenu, se laisse facilement distraire par les stimuli externes, oublis fréquents…
De l’agitation: se tortille, démonte et détruit les objets, de lève souvent en classe, court, grimpe dans des situations inappropriées, a du mal à se tenir tranquille dans les jeux et les activités de loisirs, parle trop, écrit trop vite, va trop vite, renverse et casse des objets, se cogne…
De l’impulsivité: ne tolère pas l’attente, laisse échapper la réponse à une question pas encore complètement posée, a du mal à attendre son tour, interrompt les autres, se projette difficilement dans l’avenir, prend rarement du recul pour réfléchir…
Quelques troubles associés au TDAH
Un tiers des enfants TDA/H ont un trouble pur, c’est-à-dire sans autres difficultés notables. Les autres ont des troubles associés de natures variées.
En voici une liste non exhaustive :
- Troubles de la mémoire
- Troubles du langage
- Troubles de dyspraxie
- Une dysgraphie comme trouble au niveau de l’écriture.
- Troubles du sommeil
- Troubles émotionnels: labilité émotionnelle.
- L’anxiété
- Le trouble d’opposition avec provocation
- Le trouble de conduite
- Le trouble de personnalité antisociale
Attention, aux dépendances aux substances toxiques : En effet les personnes atteintes de TDAH présentent un risque significatif d’utiliser des substances illicites (en particulier la nicotine, la cocaïne et le cannabis) et ce, à un âge plus précoce que la population générale.
Par ailleurs, la nécessité de désir de récompenses et la recherche de risques augmentent la vulnérabilité aux dépendances qui comprennent non seulement l’abus de substances, mais aussi une consommation excessive ou trop intense dans des domaines comme le sport, le magasinage, la dépendance à Internet et les jeux.
Le TDA/H est un trouble permanent, qui débute tôt dans la vie, et qui se caractérise par un degré élevé de difficultés, malgré toute l’intelligence existante.
Le diagnostic qui se base sur un ensemble de mesures, et une batterie de tests doit être effectué par un spécialiste qui connait bien ce trouble. Un Bilan psychologique, neuropsychologique, avec test d’efficience, test de QI, tests d’attention, de mémoire et tests psychoaffectifs , ainsi qu’une consultation médicale , permettent alors de poser un diagnostic.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
La dyslexie
Qu’est-ce que la dyslexie ? Quels sont les premiers signes de la dyslexie ?
Est-ce que la dyslexie se soigne ? Quelles sont les causes de la dyslexie ? Comment aider un dyslexique ?
La dyslexie est un trouble durable dans l’acquisition du langage écrit qui touche plus de 5% des enfants scolarisés. Ce trouble développemental advient chez des enfants disposant d’une intelligence normale ou supérieure à la moyenne.
Malgré une exposition classique à une méthode de lecteur et en dépit d’une intelligence manifeste, l’enfant dyslexique éprouve beaucoup de difficultés à apprendre à lire et à automatiser les codes orthographiques. La dyslexie se compense grâce à la rééducation (orthophonique ; neuropsychologique….) mais ne disparait jamais complètement.
Il existe plusieurs types de dyslexie. Dans de nombreux cas, la mémoire de travail est rapidement saturée, ce qui empêche l’enfant dyslexique de traiter plusieurs informations à la fois et engendre de nombreux oublis.
Dans d’autres cas, l’organisation de la mémoire à long terme est également pénalisée et empêche l’enfant de retrouver rapidement ses connaissances.
Voici quelques symptômes présents dans la dyslexie, cela étant un bilan complet, doit être effectué pour poser un diagnostic .
- La lecture reste lente et souvent hachurée. La dysorthographie est importante et rend difficile la production d’écrits. Les difficultés de compréhension peuvent entraver sa réussite dans les autres matières.
- L’élève dyslexique est contraint à gérer ses difficultés par l’utilisation de stratégies compensatoires parfois très couteuses d’un point de vue cognitif.
- Cette énergie déployée peut avoir une incidence sur les capacités attentionnelles se traduisant aussi bien par un défaut de concentration, par une fatigue croissante au cours de la journée qui peut être interprétée comme de la fainéantise, que par un découragement certain face à des activités vécues comme difficiles.
- L’enfant souffre de ne pas réussir comme il le souhaiterait : les échecs scolaires répétés altèrent progressivement l’estime de soi et le sentiment de compétence de l’enfant.
Ces difficultés engendrent des difficultés à apprendre à lire et à automatiser les codes orthographiques.
La mémoire de travail est rapidement saturée, ce qui engendre de nombreux oublis. Et l’enfant peine à retrouver rapidement ses connaissances.
Un bilan neuropsychologique, et orthophonique sont nécessaires. On ne peut parler de dyslexie avant la fin du C2. Il importe aussi d’être sûr que l‘enfant ne présente pas de retard global de développement. D’où l’intérêt d’un test de QI ( intelligence).
Les résultats permettront par ailleurs d’établir une piste de prise en charge, afin d’aider l’enfant à remédier à ses difficultés.
La Dysorthographie ?
C’est quoi une dysorthographie ? Comment diagnostiquer dysorthographie ?
Est-ce que la dysorthographie se soigne ?
La dysorthographie désigne un trouble spécifique de l’écriture. L’enfant écrit très lentement, fait beaucoup de fautes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison. Il fait des erreurs dans l’écriture des mots. Il peut parfois oublier aussi parfois certaines syllabes.
L’enfant dysorthographique souffre de difficulté d’assimilation des règles orthographiques. L’écriture réflexe s’associe alors à une faible mémorisation. L’enfant peut écrire sans comprendre sans retenir. Un possible frein dans les apprentissages, une pauvreté dans les productions. Les productions de textes sont parfois illisibles. L’enfant est lent et peut être hésitant. Une fois diagnostiquée des séances de remédiation cognitive peuvent être mises en place si besoin. Des séances de rééducation sont souvent nécessaires.
Le diagnostic passe par un bilan neuropsychologique, avec test de QI, et des tests de langage, de lecture et d’écriture. Des tests de mémoire et d’attention sont aussi indispensables. Un bilan orthophonique s’avère souvent indispensable, et complémentaire pour assurer le diagnostic.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
Le trouble visuo-spatial et /ou visuo-constructif
Le trouble visuo-spatial et/ou visuo-constructif est un trouble développemental qui renvoie à la difficulté ou à l’incapacité de construire un ensemble unifié et organisé à partir d’éléments le constituant. L’enfant a beaucoup de mal à percevoir ou à reproduire les relations spatiales entre les parties constitutives d’une entité globale.
Le trouble visuo-spatial se manifeste par des difficultés dans l’organisation de la motricité du regard ainsi que dans l’organisation de l’espace selon des critères topologiques. La coordination visuo-motrices (œil-main comme lors de l’écriture) peut être altérée.
Les retentissements scolaires sont importants et en particulier tout ce qui touche à l’acte d’écrire : grande lenteur, application importante pour obtenir une écriture correcte, ratures, orthographe aléatoire, difficultés dans la présentation des devoirs, dans l’organisation et la méthodologie (les devoirs sont brouillons ; mal présentés ; les oublis de parties de consignes sont fréquents ….).
D’autres domaines sont également touchés : la géométrie (difficultés dans le repérage d’indices permettant la construction de figures complexes). L’algèbre (difficultés dans l’élaboration mentale d’une opération), et tout ce qui relève d’une organisation comme la géographie, la copie de schémas explicatifs, etc.
Dans les activités quotidiennes, des difficultés dans l’habillage (lenteur, vêtements mis à l’envers….) dans le rangement des affaires (oublis répétés), dans la pratique sportive (une maladresse générale, des problèmes de coordination) peuvent être associés.
Ce trouble contraint l’enfant à gérer ses difficultés par l’utilisation de stratégies compensatoires parfois très couteuses d’un point de vue cognitif. Cette énergie déployée peut avoir une incidence sur les capacités attentionnelles se traduisant aussi bien par un défaut de concentration, par une fatigue croissante au cours de la journée qui peut être interprétée comme de la fainéantise, que par un découragement certain face à des activités vécues comme éprouvantes. L’évitement ou encore le repli sur soi sont alors des signes observables.
Il est également à souligner que le trouble visuo-spatial et /ou visuo-constructif a une incidence sur les difficultés de compréhension des textes écrits, en particulier des consignes par mauvais traitement visuo-spatial de l’écriture, le sens n’est pas affecté à la lecture orale du texte. Une fatigabilité à la lecture peut être notée et lire demande un réel effort.
Un bilan neuropsychologique complet est nécessaire . L’évaluation vise en prime abord à vérifier les compétences intellectuelles de l’enfant (QI), puis d’analyser l’impact des difficultés cognitives, et motrices sur chacune des fonctions cognitives (attention, mémoire, raisonnement perceptuel, fonctions exécutives, etc.).
Ce diagnostic doit être posé ,auprès un bilan effectué auprès du psychologue, et un psychomotricien . Le diagnostic indiquera aussi la nécessité ou pas d’une prise en charge
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
La dyspraxie
Qu’est-ce que la dyspraxie ? Quels sont les symptômes de la dyspraxie ? Comment se fait le diagnostic ?
Un trouble d’apprentissage correspond à une atteinte affectant une ou plusieurs fonctions neuropsychologiques, ce qui perturbe l’acquisition, la compréhension, l’utilisation et le traitement de l’information verbale ou non verbale. La dyspraxie en fait partie.
Le trouble d’apprentissage n’est pas causé par une déficience intellectuelle, ni par un déficit sensoriel (acuité visuelle ou auditive), un manque d’encadrement scolaire, une carence de motivation ou des conditions socio- économiques défavorisées.
La dyspraxie renvoie à une désorganisation du geste volontaire, due à une anomalie affectant forcément les fonctions de planification et de préprogrammation des gestes volontaires.
La dyspraxie est un trouble du développemental qui affecte le contrôle, la coordination et la planification d’un geste moteur. L’enfant qui en souffre se voit donc incapable de réaliser une séquence de gestes de façon harmonieuse et efficace.
L’enfant ressent une grande difficulté voir ,une impossibilité de programmer automatiquement les gestes volontaires.
A l’école les plaintes concernent le développement de l’action coordonnée : graphisme, construction sur plan, gestes impliquant dans la vie quotidienne les coordinations fines.
Voici quelques difficultés souvent retrouvées dans la dyspraxie :
- L’enfant renverse, casse, tombe souvent.
- Malgré son intelligence , il continue à avoir besoin d’aide pour s’habiller ou pour se laver.
- Il est maladroit, se Sali en mangeant et parfois n’arrive pas à découper sa viande, ou à éplucher les fruits.
- Il tend à perdre ses affaires, et a du mal à s’organiser.
- Il n’aime pas jouer aux jeux de construction comme les Legos, ou puzzles.
- L’écriture peut être lente, ou illisible. L’enfant a beaucoup de mal à écrire
- Ses cahiers sont , sales, brouillons.
- Il éprouve du mal à se servir d’une règle, d’un compas, ou de ciseaux.
- Il peut avoir du mal à s’orienter dans l’espace, et sur une feuille
- Les Productions écrites sont mal organisées sur la feuille
- Le tracé difficile
- Des difficultés en géométrie.
L’évaluation vise en prime abord à vérifier les compétences intellectuelles de l’enfant (QI), puis d’analyser l’impact des difficultés motrices sur chacune des fonctions cognitives (attention, mémoire, raisonnement perceptuel, fonctions exécutives, langage, etc.).
Ce diagnostic doit être posé ,auprès un bilan effectué auprès du psychologue, et un psychomotricien . Le diagnostic indiquera aussi la nécessité ou pas d’une prise en charge.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
Le retard global de développement ?
Quels sont les signes d’un retard mental ? Comment reconnaître les signes de déficience intellectuelle ? Quelles sont les causes d’une déficience intellectuelle?
Le retard global de développement , ou Handicap intellectuel, se retrouve chez l’enfant, qui a un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne, qui a débuté avant l’âge de 18 ans, et qui limite son adaptation dans différents domaines importants.
Ce retard peut être léger, moyen et profond. Il atteint 1 à 2% de la population.
L’enfant présentant un retard global du développement, est un enfant qui a une intelligence particulière et différente des autres enfants. Les capacités d’analyse de compréhension, de mémorisation sont fragiles et atypiques. Son mode de pensée différent va le conduire à prendre des décisions ou à répondre de manière inadaptée.
L’enfant est souvent perdu face aux exigences extérieures, il est sensible, très affectif et dépendants des autres.
Il présente des fragilités globales et homogènes sur l’ensemble de leurs potentiels intellectuels et cognitifs. Seul un bilan psychologique complet et très détaillé, axé entre autres sur un test de QI, peut permettre au psychologue de poser ce diagnostic.
Selon le DSM-V, le retard mental pourrait avoir une étiologie psychosociale et/ou biologique.
Un manque de stimulations sensorielles, sociales, langagières, de graves carences affectives et ou un traumatisme sévère peuvent être à l’origine de ce retard.
A cela des causes pré, péri et postnatales peuvent aussi être en causes, comme les troubles chromosomiques, les traumatismes crâniens et les infections.
L’enfant qui a un retard global, tend à répondre de manière inappropriée.
Il tend à être très impulsif et a une forte dépendance aux autres.
Au niveau cognitif, L’enfant à une rigidité cognitive, il parait têtu. Il a des difficultés à inhiber les réponses déjà apprises , a du mal à généraliser son apprentissage .
Par ailleurs , l’enfant est souvent dans l’incapacité d’anticiper une action et ses conséquences.
C’est un enfant qui a beaucoup de mal à être organisé car les fonctions exécutives, restent défaillantes.
L’enfant à du mal à soutenir son attention, il se fatigue facilement et présente une distractibilité plus importante. On dit de lui qu’il est distrait, tète en l’air.
Au niveau de la mémoire, l’apprentissage et l’acquisition des informations sont lents. L’enfant est souvent incapable de généraliser dans des contextes différents, ce qu’il a appris des expériences antérieures. Le langage est souvent peu développé et le vocabulaire est pauvre.
Le parcours scolaire est souvent difficile. A l’école , l’enfant peut être dévalorisé par ses pairs, et entraîner un trouble de l’estime de soi.
En cas de doute, il faut faire un bilan neuropsychologique, et psychoaffectif. Le test de QI, s’avère dans ce cas indispensable, il permet de voir où se situe l’intelligence de l’enfant par rapport à des enfants du même âge, de voir ses forces et ses faiblesses et surtout son mode de fonctionnement.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
Quels sont les signes d’un enfant surdoué ? Quelles sont les caractéristiques d’un jeun surdoué ou haut potentiel ? Est-il possible d’avoir des difficultés scolaires et d’être haut potentiel ?
Enfant surdoué , Haut Potentiel ou intellectuellement précoce sont les termes utilisés actuellement . De plus en plus, le terme surdoué, est évité car il qui induit une supériorité.
L’enfant surdoué n’est pas seulement un enfant quantitativement plus intelligent, mais un enfant qui dispose d’une forme d’intelligence qualitativement différente. Son mode de pensée, ses procédures de raisonnement, sa perception et son analyse de l’environnement sont significativement différents et se distinguent de la norme.
L’enfant surdoué dispose de capacités sensorielles particulièrement développées, d’une immense sensibilité et d’une émotivité. Son fonctionnement engendre une lucidité sur les doubles plans : intellectuel et affectif, et un sentiment de décalage plus ou moins douloureux mais toujours présent.
Être surdoué, c’est une façon d’être au monde, avec une grande puissance de pensée, une intelligence acérée et une immense sensibilité : une « force fragile ».
Le fonctionnement atypique de l’enfant surdoué entraine :
Un besoin constant de tester les limites :
sensible à la précision absolue, cet enfant veut toujours aller au bout des choses.
Des questionnements incessants et sans limites :
il veut tout comprendre sur le monde. Cette quête est parfois très anxiogène.
- L’enfant surdoué pense en réseau c’est-à-dire que face à une tache, il active toute une arborescence de pensée qui se déploie simultanément . Or les apprentissages scolaires sont construits sur un mode séquentiel : une chose après l’autre.
- Il utilise des raisonnements analogiques. Face à un problème (notamment mathématiques), la solution lui apparait souvent sans qu’il soit passé par les modalités enseignées et sans qu’il ait accès à ses propres procédures de raisonnement , il connait la réponse, mais il ne sait pas comment il le sait.
- L’enfant surdoué a une mémoire aux capacités immenses. En classe , il absorbe les connaissances.
- Il dispose de brillantes capacités à l’oral mais se trouve plus en difficultés à l’écrit (le geste ne va pas aussi vite que la pensée).
- L’enfant surdoué a des capacités attentionnelles inattendues : pour être attentif , il a besoin de faire plusieurs choses à la fois.
En moyenne un enfant par classe serait à haut potentiel. Un tiers de ces enfants à haut potentiel se porterait très bien, et le second tiers est composé d’enfants surdoués mais en difficulté et souvent en échec scolaire.
Seul un bilan complet réalisé chez un psychologue avéré peut le confirmer. Un test de QI, indiquera son efficience et orientera vers un diagnostic de Haut Potentiel.
Le bilan met en lumière les ressources et les compétences de l’enfant. C’est sur elles qu’il pourra s’appuyer pour avancer. Mais aussi ses zones de fragilité.
Alami Ghita, psychologue clinicienne, Casablanca
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